Embora sejam instituídos para chamarem a atenção para diversos problemas, os "dias mundiais" não resolvem absolutamente coisa nenhuma. Seja o da Criança, o da erradicação da pobreza. Ou mesmo do pastel de nata ou do desemprego. Ou dos "mercados".
Malgré tout, aqui fica uma foto e um poema de Charles Baudelaire.
foto: alex campos
L´homme et la mer
Homme libre, toujours, tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de son image;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa prope rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets:
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes,
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!
Et cependant voilá des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables!
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